Le DG de Smart Africa, Lacina Koné.
By RNA Reporter;
Kigali: La 5è édition du Sommet “Transform Africa”, s’est ouverte, mardi à Kigali, en présence de plus de 2000 participants provenant des quatre coins du monde, dont des décideurs, représentants d’institutions africaines et internationales, dirigeants d’entreprises et des chercheurs et experts spécialisés en matière des TIC.
Durant quatre jours, les participants débattront du thème de la stimulation de l’économie numérique de l’Afrique qui sera décliné en une série de panels et de conférences-débats autour du marché numérique africain, la technologie virtuelle en Afrique, la cyber-santé et les projets d’infrastructures numériques, entre autres.
La cérémonie d’ouverture de ce concave africain a été rehaussée par la présence du premier ministre rwandais, Édouard Ngirente, la ministre rwandaise de l’Innovation et des TIC, Paula Ingabire, le directeur général de l’Alliance Smart Africa, Lacina Koné, ainsi que des représentants de l’Union Africaine et de la Banque africaine de développement.
A l’ouverture de cet événement, initié par l’Alliance Smart Africa, le premier ministre rwandais a appelé à l’accélération de la digitalisation du continent africain et à harmoniser cet “énorme espace” pour la création d’un marché numérique commun.
“Les TIC jouent un rôle de premier plan dans la promotion du développement, la création de l’emploi, la transformation des communautés et la stimulation de l’innovation”, a souligné M. Ngirente, soutenant que l’accélération de la digitalisation et de la transformation socio-économique du continent passe par la promotion des partenariats public-privé.
Le responsable a fait part de l’engagement de son pays à concrétiser la vision de l’Alliance Smart Africa visant à “transformer le continent en un marché numérique continental en vue de tirer pleinement profit de l’intégration régionale”.
De son côté, le directeur général de Smart Africa, a souligné que l’Alliance vise à mettre les TIC au cœur des programmes nationaux de développement socio-économique afin de booster l’économie numérique du continent et accélérer sa croissance.
“Smart Africa est née de la volonté de prendre en main le destin de notre continent en étant un acteur de la 4e révolution industrielle”, a-t-il dit, ajoutant que la technologie constitue un moteur pour promouvoir le e-commerce et réaliser les objectifs de développement durable.
Il a, en outre, mis l’accent sur l’importance de l’harmonisation des politiques africaines et du renforcement de la coordination entre les pays du continent pour la réalisation de la vision de l’Alliance Smart Africa.
Pour la ministre rwandaise de l’Innovation et des TIC, les petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans le domaine des TIC ont un rôle dynamique et stratégique à jouer pour la transformation numérique accélérée de l’Afrique.
Elle a, dans cette optique, appelé à aider les PME africaines à avoir accès au marché numérique et à accroitre les investissements dans les infrastructures numériques.
La cérémonie d’ouverture a été suivie par un panel sur “Comment l’économie numérique peut booster la croissance” animé par des experts de la BAD, de l’Alliance Smart Africa et des professionnels des TIC.
Le débat a été axé notamment sur les moyens de renforcer la connectivité en Afrique, la réglementation du commerce en ligne, et des opportunités d’investissement qu’offre les TIC en Afrique.
Parmi les évènements phares de ce rendez-vous, le lancement d’un plan directeur sur l’économie numérique en Afrique, selon les organisateurs.
Au menu de cette manifestation, un Sommet des décideurs, un Sommet dédié aux “femmes intelligentes”, des forums sur la technologie virtuelle et la cyber-santé ainsi que l’exposition “Smart Africa”. (Fin)