Agence Africaine des Médicaments (AMA) créera un meilleur système pour que le patient ait accès au nouveau médicament

Greg Perry, DG adjoint de IFPMA

Dans le but de renforcer les systèmes de santé sur le continent, la question de l’Agence Africaine des Médicaments (AMA) qui aura son siège à Kigali, a été abordée. Le processus de sa ratification par les pays africains est toujours en cours, surtout que AMA déterminera le meilleur système pour accélérer l’accès médicament d’innovation par les patients dans divers pays africains.

Pour Greg Perry, DG adjoint de IFPMA (Fédération internationale des industries pharmaceutiques basée à Genève, il faut renforcer les systèmes déjà en place au niveau régional.

« Il faut améliorer le système de régulation en vigueur en Egypte, Ghana, Afrique du Sud, Tanzanie et Kenya. On utilise la confiance et on accepte de dépendre des pays qui sont avancés dans la régulations. L’on faut la confiance entre AMA et le Secteur Privé. Bref, on travaille avec le NEPAD pour améliorer la régulation, la dépendance et l’innovation en Afrique », a souligné le DG adjoint de IFPMA.

AMA créera un cadre unifié de régulation sur le continent. Elle renforce l’inspection et l’évaluation en s’assurant que les produits sont de bonne qualité et bien administrés. L’on évitera ainsi la duplication du travail à tous les niveaux. Les organisations des patients et les communautés ont un rôle à jouer dans l’accès. L’on privilégiera aussi l’équité et la maximisation des approches. L’on évitera la duplication.

L’autre aspect important abordé est l’accès aux soins de base par les membres de la communauté, les jeunes filles et les mères, ainsi que la jeunesse en général. En matière de santé reproductive, l’accès à la contraception est un droit légitime, ainsi que le droit à l’éducation pour la jeune fille et le garçon.

Des inversement doivent être consentis par les pays pour la santé reproductive et la santé du col de l’utérus, la santé menstruelle de la jeune fille, la santé des mères enceintes et allaitantes, la lutte contre les abus et le harcèlement sur le genre.

L’objectif visé est d’autonomiser la femme. Mais aussi lutter contre le VIH/SIDA, recourir aux innovations et aux technologies diverses.

Le Secrétaire d’Etat à la Santé, Dr Butera (milieu) avec les dames primées

Pour planifier de tels objectifs, l’on garde à l’esprit la consultation des membres des communautés. Démocratiser l’accès aux soins de santé est un objectif que l’on doit toujours viser.

A la fin de la Conférence AHAIC 2023 qui a coïncidé avec la Journée Mondiale de la Femme ce 08 Mars, quatre dames ont été récompensées par Amref pour avoir accéléré le leadership de la femme au niveau de l’équité. Ce sont : Dr Magda Dombalo, ex-ministre de Guinée-Bissau, diplomate et physicienne. Il y a aussi Prof Senait Fessaha ; Dr Lia Tadessa, actuelle ministre Éthiopienne de la Santé ; Dr Moeti Matshidiso, sud-africaine et Directrice de l’OMS pour l’Afrique.

A titre posthume, Dr Sindi van Zyl d’Afrique du Sud, journaliste douée d’une passion pour sensibiliser, qui a souffert d’un cancer de l’utérus, morte de la Covid-19, a eu son prix aussi.

Pour clôturer le Secrétaire d’Etat à la Santé Yvan Butera, a remercié les femmes primées pour avoir inspiré d’autres femmes et créé un impact mondial sur les communautés. Ceci a contribué à démanteler les barrières qui entravent le progrès de la femme.

Dr Butera a exhorté les participants à la Conférence AHAIC 2023 à œuvrer plus pour renforcer la résilience des systèmes de santé africains face aux épidémies. (Fin)