Ibuka France prend acte de la remise du Rapport Duclert sur le rôle de la France dans le génocide

Etienne Nsanzimana, président d’ Ibuka France

Ibuka France prend acte de la remise du rapport préparé par la Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi (1990-1994). 

La « Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi (1990-1994) » a publié le 26 mars 2021 son rapport conclusif. Ibuka France prend acte de la clôture de ses deux années de travaux.

Ibuka France se réserve désormais la possibilité d’un examen critique approfondi de ce document et d’un droit de réponse au contenu dudit rapport, coordonné par M. Vincent Duclert à la demande expresse de M. le Président Emmanuel Macron.

« Nous tenons à réaffirmer l’absence d’implication directe ou indirecte d’Ibuka France, à quelque niveau que ce soit, dans le lancement, le développement et l’élaboration des conclusions de la Commission initiée par les autorités de la République française », souligne l’association dans un communiqué.

Ibuka France tient enfin à saluer le travail accumulé depuis vingt-sept ans par des chercheurs, journalistes et historiens qui a permis d’établir un savoir solide et circonstancié sur les différents aspects du dernier génocide du XXème siècle.

Ibuka France rappelle que «la recherche historique est une œuvre continue qui ne saurait trouver de point final par la seule décision politique. » Pour ce faire, Ibuka France se tient aux côtés de toutes celles et ceux qui continueront à inscrire et éclairer le génocide contre les Tutsi au Rwanda dans la mémoire collective.

«C’est un enjeu capital pour la poursuite de nos autres missions, qui sont la justice et le soutien aux rescapés du génocide », conclut  cette association fondée en 2002.

Ibuka France  est le pendant français d’Ibuka (“Souviens-toi”), principale organisation de survivants du génocide au Rwanda. C’est une ONG œuvrant “pour la mémoire du génocide des Tutsi du Rwanda, la justice envers les responsables de crimes génocidaires et le soutien aux rescapés des massacres”, précise le site internet d’Ibuka France. (Fin)