Kwibuka29: RIB rapporte que 62 personnes sont poursuivies pour 61 infractions liées à l’idéologie du génocide

Le porte-parole de RIB, Dr Thierry Murangira.

RIB (Office Rwandais d’Investigation) rapporte qui durant la semaine de commémoration du génocide pour l’année 2023, un total de 62 personnes sont poursuivies pour 61 infractions en rapport avec l’idéologie du génocide, selon le porte-parole de RIB, Dr Thierry Murangira.

Ce rapport 2023 atteste une réduction de 5,7 % par rapport à Kwibuka29. RIB précise avoir enregistré 50 dossiers spécifiques à l’idéologie du génocide et infractions connexes, alors que l’an passé en 2022, l’on a recensé 53 dossiers.

« Les personnes détenues pour infractions de négation du génocide sont 56. Une personne est en liberté provisoire pour la même infraction. Tandis que 5 autres personnes sont recherchées pour les mêmes délits. L’infraction la plus fréquente est la violence contre les survivants du génocide, soit 44,3 %. La réduction du génocide est chiffrée à 14,8 %. L’idéologie du génocide se chiffre aussi à 14,8 %. La négation du génocide est à 6,6 %. La propension vers les divisions est de 6,6%. Dévaloriser les preuves et l’information sur le génocide arrivent à 4,9 %. La discrimination ou la stigmatisation est de 4,9%. Donner la base au génocide atteint 3,3 % », a-t-il indiqué. 

La violence contre rescapé du génocide atteint 44,3 %. Elle se manifeste par des attaques verbales qui frustrent les victimes. Les attaques verbales se sont concrétisées par des actes d’arracher du sol les cultures des victimes du génocide, ceci est chiffré à 7,1 %. La lapidation sur les domiciles des victimes du génocide est de 5,4 %. Le vol et la profanation des symboles sont à 5,4 %. 

Des gens de la diaspora ont enregistré leurs propres audio qu’ils ont envoyés aux victimes à des fins de leurs humilier et de les blesser. Des tracts anonymes attaquant les victimes du génocide sont 3,6%. Des cas de mise à mort des porcs par emprisonnements ont été constatés. 

Les personnes de sexe masculins sont les plus nombreuses parmi les dossiers, soit 74,1 % contre 25,9 % de femmes. Parmi ces suspects sept ont été détenues pour génocide.

« Je peux récidiver et tuer encore, et puis retourner dans les geôles », disent certains suspects.

Dans la lutte contre l’idéologie du génocide, l’effort de chaque Rwandais est sollicité, même pour recourir même aux réseaux sociaux, recommande RIB. (Fin)