La crèche nutritionnelle ou école maternelle ECD Majengo a fait reculer la malnutrition aiguë dans la Ville de Rubavu

Le coordinateur de ECD Majengo Sheikh Ngiruwonsenga Saïd

By Andrè Gakwaya;

Rubavu: La crèche nutritionnelle ou école maternelle ECD Majengo de Rubavu a fait reculer la malnutrition aiguë dans cette Ville, surtout pour les enfants que les mères laissaient à la frontière entre la RDC et le Rwanda à des fins de se consacrer au commerce transfrontalier, selon le Coordinateur de cette crèche, Sheikh Ngiruwonsenga Saïd.

«Soyez les bienvenus dans cette Famille rwandaise fondée par la Communauté Islamique de Rubavu dans le but de combattre la malnutrition aiguë en collaboration avec l’association des Eglises impliquées dans les services de Santé. Nous concentrons sur la nutrition chez les enfants de zéro an jusqu’à six ans », a-t-il indiqué.

Il a tenu ces propos devant une trentaine de journalistes issus des médias rwandais venus s’enquérir des bonnes pratiques de ECD Majengo Gisenyi dans le combat pour réduire le fléau de la malnutrition dans le pays. Il a expliqué que ECD Majengo reçoit les enfants de toutes les catégories 1 à 4 d’Ubudehe.

Les parents apprécient le rôle de RDC Majengo dans l’éducation et de nutrition

«Les enfants accueillis en 1ere année maternelle sont âgés de 3 ans. Ceux en 2eme année ont 4 à 5 ans. Notre Ecole a débuté en Juillet 2018 avec 201 enfants. Ils sont maintenant 189 enfants, dont 101 filles et 87 garçons. Les patents ont amélioré

leur perception et ils savent qu’envoyer les enfants a l’école maternelle ouvre de manière précoce l’intelligence de l’enfant en le rendant plus apte a comprendre son environnement et a mémoriser ce qu’il a appris. Bien plus, l’encadrement nutritionnel confère a l’enfant une sante robuste et une intelligence active et plus créative », a-t-il poursuivi.

Les parents contribuent dans des services divers à l’école comme les travaux de nettoyage des locaux. D’autres apportent une contribution en argent, deux à trois mille Frw pour des achats divers aussi. Pour ce qui est de l’hygiène, chaque parent donne un morceau de savon par semaine. D’autres parents fournissent du sucre.

Pour ce qui est de la nourriture, le district fournit du lait et de la farine pour bouillie, ainsi que du riz. Tous les deux heures à l’école, l’on sert du lait ou de la bouillie, quand ce n’est pas le repas de midi.

L’école dispose de quatre enseignants et de dix conseillers en sensibilisation des autres parents en matière d’éducation et la santé des enfants. Quand un enfant s’affiche violent et indompté en classe, un comité issu de l’école va dans sa famille et va à la source de la cause du mal. Souvent, le comportement violent résulte de l’environnement familial toujours empêtré dans les disputes et la bagarre.

Les conseils donnés à la famille permettent de rectifier le comportement de l’enfant en le rendant plus convivial avec ses camarades, et plus appliqué en classe comme cela est arrivé à ECD Majengo, selon le Coordinateur Saïd, qui cite des exemples précis à l’appui.

Les quatre enseignants travaillent comme des volontaires bénéficiant d’une prime de transport et autres encouragements. Ils attendent la mise en place d’un cadre législatif qui pourra leur permettre de signer un contrat durable.

Unanimes, les parents des enfants fréquentant ECD Majengo témoignent que leurs enfants grandissent en intelligence et en imagination, plus aptes et plus assidus, et dotés d’une santé robuste en plus.

Sheikh Said confie que son école a été obligée de réduire le nombre d’enfants admis à cause des salles de classe en nombre limité. (Fin)