«La Nouvelle Ombudsman renforcera les habitants dans la connaissance de leurs droits, des lois et des autres organes qui les protègent» -Kagame

La Nouvelle Ombudsman du Rwanda, Madame Madeleine Nirere, a prêté serment ce jour au Village Urugwiro devant le Chef de l’Etat, Paul Kagame, qui lui a donné la mission de renforcer les habitants dans la connaissance de leurs droits, des lois et des autres organes auxquels ils devront recourir pour chercher la protection.

« Je me réjouis de recevoir votre serment qui vous engage à mener une lutte contre la corruption et l’injustice au Rwanda en collaboration avec l’ensemble des citoyens. Ces attributions ne sont pas nouvelles pour Madame Nirere puisqu’elle a dirigé la Commission Nationale des Droits de la Personne Humaine, et qu’elle s’est bien acquittée de ce devoir », a indiqué le Président de la République.

Il a rappelé que l’injustice et la corruption font partie des entraves qui handicapent les Droits de l’Homme et les rapports entre les Rwandais, tout en bloquant le développement du pays et les conditions de vie des habitants.

« Nous devons arriver à bout de tous ce défi, surtout que le pays s’est doté des organes engagés dans ce combat, et qui en ont la capacité. Notre vœu est que ce travail soit mené de façon convenable. Les institutions œuvreront en synergie et en complémentarité, sans cacophonie, ni blocage, dans cet effort », a poursuivi le Chef de l’Etat.

Il a souligné que l’Office de l’Ombudsman collabore avec d’autres organes, même de base, mais surtout encore plus étroitement avec le Ministère de la Justice.

« Il faudra toujours pointer du doigt les cas d’injustice et de corruption, tout en informant l’Office de l’Ombudsman », a encore relevé le numéro un rwandais.

Notons que c’est en date du 11 Novembre dernier que le Conseil des Ministres a nommé Madeleine Nirere au poste d’Ombudsman du Rwanda.

De son côté, l’Ombudsman Nirere a indiqué qu’elle se tient prête à remplir le devoir qui lui a été assigné.

Le Rwanda vient en tête dans la lutte contre la corruption et l’injustice au niveau de la région de l’Afrique de l’Est où il occupe la première place. Il est classé 4ème au niveau du continent, et 51ème au niveau mondial dans cette lutte, selon Transparency International (TI).