Le changement climatique est associé à une augmentation des maladies respiratoires et cardiovasculaires, et même des décès

Le Ministre Sabin Nsanzimana

La Conférence sur le renforcement des Systèmes africains de santé (AHAIC 2023) est organisée à une époque où les humains et les animaux sont confrontés à de nouveaux défis pour leur survie à cause du changement climatique, selon le Ministre rwandais de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana, lors de l’ouverture de la réunion en tant que grand Invité.

« La Conférence est organisée à une époque où les humains et les animaux sont confrontés à de nouveaux défis pour leur survie à cause du changement climatique. Ce dernier est associé à une augmentation des maladies respiratoires et cardiovasculaires, et même des décès prématurés liés à des phénomènes météorologiques extrêmes, des changements dans la prévalence et la répartition géographique des maladies d’origine alimentaire et hydrique et d’autres maladies infectieuses. C’est une occasion de réfléchir sur les mesures visant à soutenir les gains que le pays a réalisés dans la réalisation de l’accès universel aux services de santé et la résolution des principaux problèmes émergents qui affectent le développement de la santé tels que les maladies non transmissibles, les maladies infectieuses, les pandémies et le changement climatique », a-t-il indiqué.

Pour lui, il est grand temps que les nations africaines renforcent leur capacité de système de surveillance épidémiologique en adoptant l’approche « One Health ou « Une Seule Santé » et d’autres coopérations intersectorielles et transfrontalières ; renforcer les capacités de recherche à l’écosystème de l’interface homme-animal ; former et retenir des ressources humaines compétentes en matière de santé pour faire face aux maladies non transmissibles, aux maladies émergentes et ré-émergentes et à d’autres caractéristiques de santé publique, notamment la résistance aux antimicrobiens et le changement climatique.

Mais surtout les délégués des pays africains estiment utiles de créer un mécanisme d’échanges réguliers au quotidiens pour partage d’informations et de compétences afin d’agir à temps en guise de prévention et de protection. Ceci résulte des discussions tenues entre délégués dans un cadre restreint après l’ouverture officielle de la conférence. La Représentante de l’OMS au niveau africain, Mme Dr Moeti Matshidiso, est disposée à soutenir ces initiatives entre pays. (Fin)