Le gouvernement va construire des maisons pour 14.051 ménages déplacés par des catastrophes

Philippe Habinshuti, le directeur de l’unité d’intervention et de relèvement au ministère de la gestion des urgences, a révélé qu’il existe un plan de construction de maisons décentes pour 14.051 ménages déplacés par des catastrophes.

Il s’exprimait lors de la diffusion virtuelle des prévisions de la saison des pluies de mars à mai 2021 et de la présentation des performances de la saison précédente qui a enregistré un certain nombre de sinistres.

«Dans le cadre de la réponse aux catastrophes, nous allons construire pour les familles dont les maisons ont été détruites par des catastrophes et les déplacer hors des zones à haut risque», a-t-il déclaré.

«Nous devons construire des maisons pour 11.696 ménages », a-t-il ajouté, précisant que 2.355 ménages se verront offrir des parcelles de terrain dans des zones sûres car ils peuvent construire des maisons pour eux-mêmes. Il n’a pas divulgué les détails du budget.

Selon Habinshuti, les pertes survenues en janvier et février de cette année en raison de fortes pluies étaient inhabituelles par rapport à la même période les années précédentes.

«Les pertes dues aux catastrophes ont augmenté de 50% par rapport aux trois dernières années. De janvier à aujourd’hui, au moins 34 personnes ont perdu la vie et 76 ont été blessées. Les routes endommagées, les logements, entre autres, représentent deux fois la valeur des pertes subies lors des dernières pluies torrentielles », a-t-il déclaré.

Selon Anthony Twahirwa, directeur de la division des services et des applications météorologiques/climatiques à Meteo Rwanda, les catastrophes météorologiques inhabituelles ont été alimentées par le changement climatique.

«Par exemple, les pluies de janvier et février de cette année sont inhabituelles. Nous avons connu de courtes saisons sèches au cours des mêmes périodes précédentes. Mais cette année, nous avons connu de fortes pluies qui ont tué des personnes, des animaux et détruit des propriétés. Cela est dû au réchauffement climatique », a-t-il déclaré.

Anthony Twahirwa a déclaré que de mars à mai, il y aurait suffisamment de pluie mais que les précipitations devraient avoir une légère tendance à augmenter ou à diminuer dans différentes régions. (Fin)