Le Mécanisme résiduel du TPIR fermera ses portes au Rwanda à partir du 21 Août 2024

Le Greffier d’IRMCT, Aboubacar Tambadou.

Le Mécanisme résiduel du Tribunal Pénal International pour le Rwanda ou IRMC fermera ses portes au Rwanda à partir du 21 Août 2024, selon le Greffier de ce Mécanisme, Aboubacar Tambadou.

« Après trente ans d’opérations et de présence au Rwanda, l’IRMCT fermera ses portes dans ce pays. Mais il laissera un personnel réduit qui continuera à travailler avec le Parquet Général du Rwanda dans la recherche et l’investigation afin de mettre la main sur des criminels du génocide qui sont toujours en cavale », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que les affaires courantes des témoins et des criminels du génocide des Tutsis condamnés seront gérées par les Bureaux d’Arusha et de la Haye.

Le Greffier d’IRMCT a tenu ces propos aujourd’hui lors d’un point de presse au Bureau de IRMCT à Kigali.

Lors de son séjour au Rwanda, il s’est entretenu aussi avec le personnel du Ministère dans le cadre d’une collaboration fructueuse entre le Rwanda et l’IRMCT. 

Le Greffier d’IRMCT a informé qu’aucun pays n’a accepté d’accueillir Kabuga que le TPIR en appel trouve inapte physiquement et mentalement pour faire face au procès. 

« Pour sortir de la prison, Kabuga doit avoir un pays qui l’accepte. Il est difficile que la France l’accepte. Surtout que c’est là qu’il a été appréhendé avec de faux papiers. Ce qui est une infraction. Si la situation demeure ainsi, l’on pourrait envisager de le rapatrier au Rwanda qui est son pays d’origine. En attendant, ses avocats continuent de chercher un pays qui accepte de l’accueillir », a poursuivi le Greffier d’IRMCT. 

Récemment, le TPIR a déclaré qu’il ne peut pas juger deux fugitifs décédés en cours de cavale, et qui sont Protais Mpiranya et Augustin Bizimana, Le troisième cas est celui de Félicien Kabuga que les experts en santé ont trouvé physiquement inapte pour affronter un procès.  (Fin)