Le Parc de Gishwati-Mukura déjà réhabilité pour $ 9 millions et inscrit comme Patrimoine de l’UNESCO sera ouvert bientôt aux touristes

Le Parc de Gishwati-Mukura déjà réhabilité pour $ 9 millions (plus de 8 milliards Frw) depuis 2015 par le Projet LAFRET (Landscape Approach to Forest Restoration and Tourism), et inscrit comme Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis le 28 Octobre 2020, sera ouvert aux touristes avant la fin de 2020, selon la Chargée des Parcs au sein de l’Office rwandais de Développement (RDB), Mme Ariella Kageruka.

« Le Parc de Gishwati-Mukura compte beaucoup de chimpanzés, des singes rouges et bleus, beaucoup d’espèces d’oiseaux, dont 160 espèces et autres espèces seulement visibles uniquement dans ce Parc et nécessitant d’être protégées parce qu’en voie d’extinction. Ce Parc sera donc ouvert aux touristes avant la fin de 2020, et il l’avantage d’accroître le nombre de visiteurs. Le Rwanda compte déjà deux patrimoines mondiaux de l’UNESCOI parmi les plus de 700 qui sont enregistrés par cette Agence onusienne. Ce qui un atout mérité, car le pays fait des efforts pour la protection de l’environnement », a-t-elle indiqué.

C’est à partir de 1970 que ce Parc est entretenu, mais entretemps, l’activité humaine de la population environnante a réduit sensiblement ses dimensions et exploité de façon anarchique ses ressources.

Dès 2015, un Projet pour réhabiliter le Parc, LAFRET, a été créé et il a formé la population à la protection du Parc. C’est ainsi que 1558 ha ont déjà été restaurés avec un coût de $ 9 millions.

La population autour du Parc a bénéficié d’une série d’avantages à revenu financier et participe à la protection du Parc.

« Je possède plus de dix porcs et j’ai planté ma propre forêt de plus de 3 ha qui me rapportera beaucoup quand je l’exploiterai. Nous avons restauré les anciens sites miniers. Le Projet LAFRET a replanté un total de 80 mille ha de nouvelles forêts. Il a donné 754 vaches et plus de 3500 chèvres et moutons à la population. Il a aménagé 789,8 ha de terrasses radicales », témoigne un fermier bénéficiaire des avantages du projet LAFRET.

Il a ajouté que la population est consciente qu’elle doit lutter contre les braconniers, protéger les forêts autour des rivières, en même temps qu’elle tire profit des divers avantages offerts par le Parc. Notamment les infrastructures mises  en place par RDB et le partage des revenus issus des recettes du Parc ou encore la vente de divers produits aux touristes qui laissent des devises grâce aux services offerts par la population. (Fin)