Le Rwanda a besoin de $120 millions pour terminer la vaccination anti-Covid

Le processus de vaccination contre la Covid-19 pourrait coûter au Rwanda jusqu’à environ 120 millions de dollars avec des coûts à court terme de 47 millions de dollars américains.  

Selon le Ministère des Finances et de la Planification Economique(MINECOFIN), il s’agit du coût de l’ensemble du processus, y compris la logistique, la distribution et la facilitation. Le processus de vaccination a débuté en mars et devrait toucher 7,8 millions de personnes, soit 60% de la population d’ici juin de l’année prochaine.

Richard Tusabe, Secrétaire d’État en charge du Trésor National, a déclaré que le MINECOFIN travaille aux côtés de partenaires pour mobiliser des fonds pour le processus. Le Groupe de la Banque mondiale fait partie des partenaires qui s’efforcent de mobiliser des fonds pour l’exercice de vaccination.

Rolande Pryce, Directrice de la Banque Mondiale pour le Rwanda, a déclaré qu’elle est en train de terminer une proposition à soumettre au Conseil d’Administration du Groupe dans le mois à venir. La proposition pourrait permettre au Rwanda de recevoir jusqu’à 30 millions de dollars pour soutenir la vaccination en cours dans tout le pays, qui devrait permettre un retour à la normale et une activité économique accrue.

Le dimanche 21 mars 2021, le Ministre de la Santé Daniel Ngamije a déclaré qu’au moins 97 % des vaccins contre le coronavirus reçus ont été administrés en première injection aux groupes de personnes dites à haut risque.

Jusqu’à présent, plus de 250.000 Rwandais ont reçu leurs premières doses de vaccin dans le cadre de l’exercice en cours qui place le pays parmi les nations qui en ont vacciné le plus grand nombre en Afrique. Le Rwanda est en négociations avec plusieurs partenaires, notamment des organisations internationales et des gouvernements, pour couvrir tous ses besoins en vaccins contre cette pandémie.

Le Rwanda a lancé vendredi 5 mars sa campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 avec les groupes prioritaires, notamment les professionnels de santé, les travailleurs de première ligne et les personnes âgées de plus de 65 ans ou souffrant de problèmes de santé préexistants, après avoir reçu les vaccins d’AstraZeneca-Oxford et de Pfizer par l’intermédiaire de l’initiative COVAX. (Fin)