Le Rwanda compte maintenant 4325 crèches nutritionnelles

La Coordinatrice du Programme en charge du Développement de la Nutrition pour Petite Enfance (NECDP), Dr Anita Asiimwe.

By André Gakwaya;

Kigali: Le Rwanda compte maintenant 4325 crèches nutritionnelles (ECD) ou écoles maternelles fréquentées par des enfants de moins de trois ans, et où l’on s’attache à leur fournir une nutrition riche et des jeux appropriés, tout cela pour leur bonne croissance physique et intellectuelle convenable, selon la Coordinatrice du Programme en charge du Développement de la Nutrition pour Petite Enfance (NECDP), Dr Anita Asiimwe.

«Les parents sont exhortés à investir leurs temps et leurs capacités dans les soins aux enfants pour que ceux-ci grandissent avec une bonne santé et une intelligence performante. Les parents doivent chercher du temps pour se consacrer à leurs enfants, jouer avec eux, leur réciter des contes comme nos parents le faisaient, les aider à faire des devoirs et dans l’apprentissage de leurs leçons, leur consacrer du temps pour échanger avec eux, les suivre progressivement dans le processus de la croissance comme le montre la recherche menée par l’association Umuhuza grâce à l’appui financier de l’ONG Save The Children», a-t-elle indiqué.

Sofia Cozzolini en charge des programmes au sein de Save The Children

Elle a tenu ces propos alors que l’association venait de présenter une recherche menée dans le district de Ngororero, et qui s’est focalisée sur les interventions diverses pour une bonne croissance et une bonne éducation à donner à l’enfant de moins de trois ans.

«A trois ans, l’enfant déjà grandi à 80 %. Il faut qu’il atteigne cet âge en ayant grandi convenablement. L’Etat doit inculquer cela aux parents, solliciter leur collaboration dans le rôle commun de tous les partenaires pour bien prendre soin de l’éducation des enfants», a-t-elle poursuivi.

Pour Sofia Cazzolini en charge des programmes au sein de Save The Children et Monique Abimpaye de l’association Umuhoza, la recherche a été menée avec divers groupes de 20 parents dans le district de Ngororero.

«Nous nous sommes occupés de la croissance normale, affective et intellectuelle. Nous n’avons pas abordé l’aspect nutritionnel. Le constat est que la lecture, le chant et les jeux, aident l’enfant à bien grandir», ont-elles témoigné.

En 2015, l’enquête de l’Institut rwandais des Statistiques sur la vie des ménages a montré que la croissance normale des enfants rwandais à moins de 5 ans atteint 63 %. L’on se demande ce qui manque pour que cette moyenne soit plus en hausse afin que l’enfant rwandais atteigne aussi une performante dans sa croissance intellectuelle, mais aussi du niveau de la santé physique. Et c’est cela que visait la recherche menée par l’association Umuhuza appuyée par l’ONG Save The Children.

Pour ce qui de la cuisine du village pour enseigner la bonne préparation d’aliments riche avec une bonne hygiène, Dr Asiimwe, a informé que tout le Rwanda s’est approprié cette bonne pratique dans le but d’éradiquer la malnutrition aiguë sur l’ensemble du territoire national. (Fin)