Les bénéfices des banques augmentent de 14%

Les bénéfices du secteur bancaire local ont atteint 26,2 milliards de Frw au premier semestre 2019, contre 22,9 milliards Frw pour la même période de l’année dernière, selon les informations communiquées par la Banque centrale (BNR).

Les bénéfices ont été largement tirés par les intérêts créditeurs nets générés par les emprunts, qui ont progressé de 120,2 milliards FRW. Les autres investissements des banques locales qui ont généré les bénéfices ont été les titres d’État, les placements, ainsi que les titres de marché.

Au premier semestre, la majorité des prêts étaient les suivants: services hypothécaires (672,6 milliards Frw), commerce (301,7 milliards Frw), transports et communications (249,5 milliards Frw), hôtels et restaurants.

Les secteurs minier et agricole étaient les petits bénéficiaires de prêts bancaires, en grande partie à cause du manque de données adéquates sur leurs opérations. Les institutions financières locales ont, à partir de 2018, augmenté leurs prêts au secteur privé, stimulées par la réduction des risques liés aux emprunteurs et par l’amélioration de la conjoncture économique.

En 2018, les nouveaux prêts autorisés ont augmenté de 17,1%, contre 4,6% l’année précédente.

Cependant, le secteur des assurances reste vulnérable malgré les bénéfices enregistrés. Comme les années précédentes, le secteur des assurances a enregistré une perte de souscription (son activité principale) et n’a réalisé un profit que dans d’autres investissements tels que l’immobilier, les actions et les titres d’État. Au premier semestre de cette année, le secteur a enregistré une perte de souscription de 0,9 milliard Frw.

Les assureurs privés ont réalisé un bénéfice de 4,7 milliards de Frw en juin 2019, contre un bénéfice de 2,7 milliards de Frw au premier semestre de l’année dernière. La vulnérabilité du secteur est en grande partie due à la dépendance à l’assurance automobile et maladie, qui génère environ 74% des revenus du secteur. On a longtemps dit que le secteur manquait d’innovation et restait traditionnel, et qu’elle limite ainsi sa croissance. (Fin)