Plus de 9 600 bars ont été fermés au Rwanda depuis Juillet pour avoir violé les directives de lutte contre le COVID-19

Plus de 9 600 bars ont été fermés au Rwanda depuis Juillet pour avoir violé les directives de lutte contre le COVID-19, selon le Ministre de l’Administration Locale (MINALOC), le Prof. Shyaka Anastase, lors d’ conférence de presse avec d’autres responsables sur la montée de la pandémie dans le pays.

«De Juillet de cette année au Samedi 12 Décembre 2020, nous avons constaté que plus de  9600 bars ont été fermés dans le pays pour non-respect des mesures de lutte contre le COVID-19. Pour ce seul mois de Décembre,  347  bars ont été fermés dans le pays. La question des bars est un problème aiguë, car ces bars ne respectent les stratégies de lutte en vigueur contre le COVID-19 », a-t-il indiqué.

Les chiffres sont en augmentation  parce que les bars ont été transformés en restaurants-bars où il est permis de manger en buvant, en se considérant qu’ils sont toujours dans la légalité. 

Finalement les gens boivent et finissent par oublier de respecter les stratégies de distanciation d’un mètre et du port des masques.

Le Ministre Shyaka a également souligné qu’il était important que les mesures visant à protéger les gens contre l’épidémie soient intensifiées, car ce que veulent les marchands d’alcool, c’est seulement gagner plus d’argent.

«Le marchand d’alcool est plus soucieux de gagner plus que de regarder sa propre santé et celle de ses clients, car on arrive au point où l’on trouve une tasse de thé devenu un verre de whisky ou de bière. Il nous est simplement venu à l’esprit que certains Rwandais avaient soif d’alcool,  mais ont oublié les dangers que le Covid-19 pouvait causer ».

« Les autorités, comme la Police, punissent mais le comportement ne disparaît pas », a-t-il dit.

« Il est donc nécessaire de coopérer de tous les horizons, d’examiner les problèmes pour décourager le processus, car les bars continuent de fonctionner. Vous n’empêcherez pas les gens qui ont déjà bu quatre ou cinq bouteilles  de se toucher ou de s’embrasser. Les bars sont un problème qui doit être pris au sérieux ».

La question des bars a également été reprise par le porte-parole de la Police Nationale, le CP John Bosco Kabera, qui affirme que les chiffres sont toujours en hausse.

« Il y a des restaurants qui sont devenus des bars, vous pouvez y entrer et vous trouverez  des gens pleins, ils mettent des bouteilles de bière devant eux dans des emballages, et ils boivent la bière dans des tasses de thé », a-t-il dit. (Fin)