«Plus de recherche et plus d’innovation pour qu’on puisse nourrir toute la population africaine» -Maria Helena Sebedo, DG Adjointe de la FAO

La DG adjointe de la FAO, Maria Helena Sebedo.

Kigali: Au terme du Dialogue des dirigeants sur la Sécurité alimentaire en Afrique tenue à Kigali du 05 au 06 Août, la Directrice Générale de  FAO , Maria Helena Sebedo (M.H.S.),  estime qu’il faut plus de recherche et plus d’innovation pour qu’on puisse nourrir toute la population africaine. Lire son interview avec ARI :

Photo groupe des participants au Dialogue sur la Sécurité Alimentaire (AFSLD)

ARI – Qu’est-ce que nous pouvons retenir d’important au terme de cette Conférence de deux jours sur ?

M.H.S.  – Ce que nous pouvons retenir comme important, c’est qu’il faut on avance l’agenda de la sécurité   alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ce n’est pas normal qu’un continent qui a tout ce que l’Afrique a en termes de son niveau d’eau, de jeunesse, n’arrive pas à nourrir sa population. Non seulement on a 20 % de la population africaine qui souffre de la malnutrition, mais on a un autre problème maintenant qu’est l’obésité qui aussi amène d’autres problèmes de la sécurité alimentaire et aussi de la santé au niveau de l’Afrique. On a eu des Ministres dans cette rencontre. C’est une preuve qu’il y a un engagement au niveau politique pour faire avancer cet agenda. On a eu la présence de l’UA. L’UA qui a l’agenda continental qu’est le CAADP (Programme de Transformation de l’Agriculture). On a eu la présence de différents partenaires, des Nations Unies, de la Banque Mondiale mais aussi de la Science, C’est un signe qu’on a une alliance pour soutenir l’implémentation de cet agenda.  Maintenant il revient aux pays, à l’UA, de nous mettre tous ensemble pour soutenir ce cadre stratégique et faire avancer l’implémentation de cet agenda. Je pense qu’on a eu un engagement ici, on a eu des solutions qui nous disent qu’il faut plus de recherche, plus d’innovation pour qu’on puisse nourrir toute la population africaine. A mon avis, on a l’engagement d’aller de l’avant,  mais tout en avançant ensemble. A mon avis, c’est ce qui était plus important. Avancer ensemble sur l’agenda de la sécurité alimentaire nutritionnelle en Afrique.

ARI- Avec l’Agenda 2063, l’Afrique intégrée, prospère, c’est cela qui donne plus d’espoir sans doute ?

M.H.S. – Oui. On a la Déclaration de Malabo qui nous dit qu’on doit éradiquer la faim et la malnutrition en Afrique même avant 2025. Après, on a l’agenda 2063 qui nous dit qu’il y a un continent prospère, inclusif, intégré, avec une économie plus inclusive pour la population, et personne ne doit être laissée derrière. (Fin)