Plus d’un milliard Frw ont été transférés l’an passé sur base de cybercriminalité

Le Secrétaire Général de Rwanda Investigation Bureau (RIB), Jeannot Ruhunga.

Par André Gakwaya;

Kigali: L’infraction de cybercriminalité à l’intérieur du Rwanda a causé plus d’un milliard Frw transférés frauduleusement, mais fort heureusement le Rwanda n’a pas été victime de transferts illégaux de fonds vers l’extérieur pour cette même période d’Avril 2018 à Avril 2019, selon le Secrétaire Général de Rwanda Investigation Bureau (RIB), Jeannot Ruhunga.

«Les fonds transférés illégalement par cybercriminalité sont de différentes catégories et de diverses infractions, allant du mobile banking, payement d’électricité, transferts bancaires ou transfert internationaux. Pour la période d’Avril 2018 à Avril 2019, le Rwanda n’a pas enregistré de faux transferts vidant son argent vers l’extérieur. Mais par contre, les transferts intérieurs par cybercriminalité se sont levés à plus d’un milliard Frw », a-t-il indiqué.

Il a tenu ces propos alors qu’il s’entretenait avec les médias, juste à la veille de la sensibilisation du public par RIB sur sa collaboration avec la presse des fins de prévention de la criminalité au Rwanda.

Il a précisé que RIB fêtera demain une année d’existence en se focalisant sur la prévention, l’investigation et la poursuite des crimes.

« Demain le 30 Avril à Ngoma à l’Est, RIB organisera une journée de sensibilisation contre les violences sexuelles faites aux enfants et en famille. Le 07 Mai à Huye en Province du Sud, RIB organisera une sensibilisation contre la corruption. Puis ce sera le tour de Gicumbi en Province du Nord pour la lute contre les drogues. Suivra en Province de l’Ouest la lutte contre les crimes environnementaux. Pour clôturer à Nyamirambo, dans la Maire la Ville de Kigali, ce sera la lute contre la cybercriminalité », a poursuivi le SG de RIB.

Il a souligné que pour la période d’Avril 2018 à Mars 2019, le rapport de RIB ne signale pas de grands cas de criminalité grave, sauf quelques activités de déstabilisation.

Le rapport relève plus de 39.000 infractions dont des infractions principales qui représentent 73% du total. Ces dix principales infractions ont trait aux coups et blessures, vols, viols des filles mineurs, vols avec effractions, escroqueries et viols.

Les infractions de cybercriminalité et d’idéologique du génocide ont régressé, parce que la population a renforcé ses capacités de lutte contre ce fléau. La Maire de Kigali avec ses trois Districts Gasabo, Kicukiro et Nyarugenge, est en tête des infractions. Tandis que la Province du Nord est celle où il y a moins d’infractions. (Fin)