Publication d’un Manifeste signé par près de trois mille journalistes, universitaires, avocats et acteurs de la société civile, membres de la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara Marocain

Près de trois mille journalistes, universitaires, avocats et acteurs de la société civile, membres de la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain, ont publié, le lundi 25 janvier 2021, un Manifeste par lequel ils se félicitent de « la décision historique des Etats-Unis  d’Amérique de reconnaitre pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara » et réaffirment « leur plein appui à l’Initiative d’Autonomie pour la région du Sahara Marocain, en tant que seul et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain ».

Ainsi, le Manifeste salue « la dynamique de poursuite de l’ouverture des Consulats Généraux de plusieurs pays à Laâyoune et à Dakhla, confortant ainsi la position des Provinces du Sud marocain comme hub économique régional et continental ».

Les 3000 membres de cette Plateforme, qui est une structure indépendante, sont issus de 155 pays. Ils dénoncent dans leur document fondateur « les actions que mène l’Algérie, depuis 1975, visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en violation des principes inscrits dans la Charte des Nations-Unies et la Déclaration sur les principes du droit international sur les relations amicales entre les Etats, portée par la résolution 2625 de l’Assemblée Générale».

Ci-après le texte du Manifeste signé par près de 3000 membres de la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain :

Manifeste des 3.000 membres de la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain

Nous, journalistes, universitaires, avocats et acteurs de la société civile membres de la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain,

  1. Nous réjouissons chaleureusement de la décision historique des Etats-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
  2. Nous félicitons d’autant plus que cette décision émane d’une puissance mondiale démocratique, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et en tant que tel un pays garant de l’ordre mondial basé sur le droit international.
  3. Soulignons qu’une telle position est seule à être véritablement en conformité avec le droit international, prenant en considération que la marocanité du Sahara est attesté sur les plan historique et juridique et partant de la norme fondamentale de l’intégrité territoriale des Etats.
  4. Nous félicitons des retombées positives de la décision américaine d’ouvrir un Consulat Général à Dakhla à des fins de promotion des investissements dans la région.
  5. Accueillons avec satisfaction l’outcome sanctionné lors de la Conférence Ministérielle virtuelle, co-organisée par le Maroc et les Etats-Unis, le 15 janvier 2021, à laquelle ont pris part une quarantaine de pays, pour appuyer l’Initiative d’Autonomie sous Souveraineté Marocaine, en tant que seule option pour résoudre définitivement ce différend régional.
  6. Affirmons notre plein appui à l’Initiative pour la Négociation d’un Statut d’Autonomie pour la Région du Sahara marocain, en tant que seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain
  7. Réaffirmons à cet égard que l’Initiative Marocaine d’Autonomie est la seule solution pouvant garantir l’exercice du droit à l’autodétermination de la population du Sahara marocain ;
  8. Dénonçons :
  9. Les actions que mène l’Algérie depuis 1975 visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en violation des principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration sur les Principes du Droit International sur les Relations Amicales entre les Etats portée par la résolution 2625 de l’Assemblée générale ;
  10. L’armement du « polisario » par l’Algérie qui constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies et du Droit International ;
  11. Le détournement des aides humanitaires par l’Algérie et le « polisario » destinées aux populations séquestrées des camps de Tindouf ;
  12. Les atteintes aux droits humains fondamentaux commises dans les camps de Tindouf, à la faveur de la délégation illégale d’autorité sur cette partie du territoire algérien à un groupe armé séparatiste, en flagrante violation du Droit International Humanitaire ;
  13. L’enrôlement des enfants soldats par le « polisario », appuyé par l’Algérie, en violation de la Convention sur les Droits de l’Enfant ;
  14. Le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf, facilité par le refus de l’Algérie de permettre un recensement de ces populations ;
  15. Exigeons de ce fait de l’Algérie qu’elle respecte ses obligations selon le droit international humanitaire et qu’elle mette fin à la situation de non-droit qui prévaut dans les camps de Tindouf à la faveur de la délégation illégale d’autorité sur les camps au « polisario », une situation qui rend possibles les pires violations des droits de l’Homme sur cette partie du territoire algérien.
  16. Nous félicitons de la dynamique de poursuite de l’ouverture des Consulats Généraux de plusieurs pays à Laayoune et à Dakhla confortant  la position des Provinces du Sud marocains comme hub économique régional et continental.
  17. Appelons l’ensemble de la Communauté internationale, représentée par le Conseil de Sécurité, à appuyer la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis au différend régional sur le Sahara marocain, sur la base unique et exclusive de l’Initiative Marocaine d’Autonomie.
  18. Demeurons engagés à défendre la marocanité du Sahara et la prééminence de l’Initiative Marocaine d’Autonomie dans les milieux universitaires, les médias, et la société civile de nos pays respectifs.
  19. Appelons l’Algérie, en tant que principale partie au différend régional sur le Sahara Marocain, à se départir de ses positions dogmatiques et à s’engager à poursuivre sa participation dans un esprit de réalisme et compromis dans le processus onusien des Tables rondes, tout au long de sa durée, de sorte qu’il aboutisse sur une solution basée sur l’Initiative Marocaine d’Autonomie.