Les groupes armés exigent l’amnistie comme préalable pour le retour à la paix

Sous l’égide de l’Union Africaine (UA), les délégués gouvernementaux de la Centrafrique sont en négociations à Khartoum avec les 14 groupes armés ex-Seleka ou anti-balaka qui contrôlent 80 % du territoire centrafricain.

Le but est de tenter d’arriver à un Accord de Paix qui permette aux rebelles d’entrer dans l’armée et les autres secteurs de la vie nationale.

Mais comme préalable, les groupes réclament un armistice pour les crimes commis ou une autonomie régionale.

Seulement la population qui a souffert des exactions des rebelles exige que justice soit faite, car l’impunité a toujours été source d’autres abus plus graves.

La délégation gouvernementale est conduite par le Directeur de Cabinet du Président Centrafricain et plusieurs Ministres. Des représentants de la majorité présidentielle, de l’opposition, de la Société Civile, des confessions religieuses sont présents aux pourparlers en tant qu’observateurs. (Fin)