Des séringues dangereuses encore en circulation

« Nous avons donné deux mille séringues de qualité à chaque hôpital du pays. Certains hôpitaux ont même reçu au moins entre six mille et huit mille séringues de qualité », a indiqué François Gishoma, président de l’ADR.

Il a toutefois déploré que certains individus et pharmacies privées gardent encore chez eux des séringues dangereuses. Le manque d’information est à l’origine de cette situation.

Gishoma a ajouté qu’ADR travaillera avec des associations pour retirer définitivement de la communauté ces séringues qui ont été jugées dangereuses.

« Ces séringues doivent être retirées, car elles provoquent des infections suite à l’insuline non utilisée qu’elles gardent et qui est réinjectée la fois suivante dans le corps. Avec des séringues de qualité, le patient souffrant de diabète ne connaitraîtra pas d’infections qu’on a l’habitude de constater », a-t-il poursuivi.

Il espère que par une approche officielle, l’on pourra informer les malades pour mieux vivre avec le diabète. Les insitutions de l’Etat, la CAMERWA (Centrale des Médicaments du Rwanda), les pharmacies et le Ministère de la Santé sont tous engagés à combattre le diabète qui affecte de plus en plus un nombre important de gens.

Dans ce cadre, Gishoma a informé qu’ADR a organisé un atelier à l’intention d’une vingtaine d’agents de la CAMERWA et de RAMA (la Rwandaise d’Assurance-Maladies) qui ont pu se former sur le diabète.

Cette formation a permis à ces pharmaciens de se recycler en ce qui concerne les nouveaux médicaments contre le diabète et leurs fournisseurs, les séringues dangeureuses et celles de qualité, l’alimentation du diabètique, etc.

« En général, les médicaments contre le diabète ne changent pas beaucoup. Mais il y a d’autres nouveaux qui s’ajoutent et que nos pharmaciens doivent connaître », a-t-il encore fait remarquer.

L’atelier a permis de se replonger sur les différentes façons de traiter le diabète et la nécessité de tester la maladie chez la population.

Le président de l’ADR a informé qu’il a commencé des contacts afin que les détenus puissent être testés. Ceux s’avèreront atteints de diabète commenceront leur traitement s’il en est besoin. D’autres bénéficieront des conseils pour savoir comment vivre avec la maladie.