Le Rapport Doing Business 2020 de la Banque Mondiale a publié, le 24.10.2019 à Washington, son classement des économies les plus performantes en matière de facilitation des affaires dans le monde. A l’analyse du rapport 2020 sur l’environnement des affaires, qui est à sa 17ème édition, il en ressort que le Royaume du Maroc se hisse au 53ème rang sur 190 pays, soit un bond de sept places par rapport au classement de 2019.
Le Maroc se rapproche ainsi des 50 plus grandes économies mondiales grâce à une série de mesures et de réformes visant à dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale. Elles sont principalement liées au développement des cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, à la simplification et à la numérisation d’un ensemble de procédures administratives, et à la création de plates-formes électroniques pour les services et les guichets uniques, en accord avec le programme du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA).
En Afrique du Nord, avec un score de 73,4 contre 71,02 l’année passée, le Maroc conserve son avance dans cette région.
Au niveau africain, le rapport souligne que le Maroc conserve sa 3ème position derrière l’île Maurice et le Rwanda (38ème).
Effectivement, le Maroc s’est amélioré au niveau de plusieurs indicateurs dont la gestion et la délivrance des permis de construire avec une nouvelle version de la plate-forme électronique pour la gestion numérique des permis de construire (16ème mondial), l’accès à l’électricité avec une meilleure connectivité du réseau électrique (34ème mondial), ou encore la réduction du taux de l’impôt sur les entreprises en adoptant un système progressif d’imposition des sociétés (24ème mondial).
Le rapport de la Banque Mondiale évoque également une série d’autres réformes qui ont contribué à l’amélioration du climat des affaires au Maroc et de son classement international, en l’occurrence :
-La mise en place d’un système automatisé pour l’attribution des affaires aux juges et la publication de rapports sur la performance des tribunaux (60ème rang mondial);
-La mise en place d’un système de paiement électronique des redevances portuaires, la suppression des démarches de transit sur support papier et l’extension des heures de travail dans les ports (58ème position mondiale);
-La réduction du taux de l’impôt sur les entreprises en adoptant un système progressif d’imposition des sociétés, (24ème rang mondial de l’indice de performance fiscale).
S’agissant de la problématique du financement des entreprises, Sa Majesté Mohammed VI Roi du Maroc a appelé, lors de Son discours devant les membres des deux Chambres du Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 10ème législature, le secteur bancaire national à une implication dans la dynamique de développement que connaît le pays en appuyant les activités productives, pourvoyeuses d’emplois et génératrices de revenus. (Fin)