Près de 30 réfugiés africains ont quitté le Rwanda pour la Suède

Kigali: Vingt-huit demandeurs d’asile en provenance de Libye hébergés dans le mécanisme de transit d’urgence du Rwanda dans le district de Bugesera, au centre de transit de Gashora, ont été réinstallés lundi soir en Suède, a confirmé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Rwanda dans un communiqué.

On s’attend à ce que cinq autres réfugiés se rendent également au Canada aujourd’hui, selon cette agence de l’ONU.

Cette décision est conforme à un accord signé l’année dernière à Addis-Abeba, en Éthiopie, entre le gouvernement, l’Union africaine et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Selon l’accord, le mécanisme est mis en place pour accueillir temporairement les évacués pour leur séjour au Rwanda, tandis que des solutions durables, y compris le rapatriement et la réinstallation, sont en cours d’identification.

«Aujourd’hui, le premier grand groupe de réfugiés hébergés dans le centre ETM du Rwanda a été réinstallé en Suède (28)», a tweeté le HCR Rwanda lundi soir.

«Merci à la Suède et au Canada de votre générosité pour redonner espoir à un nouveau départ pour les réfugiés évacués de Libye», a ajouté l’Agence.

La Suède avait également accueilli auparavant 7 réfugiés en provenance du Rwanda.

Récemment, la Norvège s’est engagée à accueillir jusqu’à 500 réfugiés et demandeurs d’asile africains de Libye, qui sont hébergés dans le mécanisme de transit du Rwanda.

Les statistiques actuelles montrent que le Rwanda accueille 271 réfugiés en provenance de Libye, et ils sont de nationalités différentes, principalement originaires de la Corne de l’Afrique : Somalie, Soudan et l’Érythrée.

Selon des responsables, la réinstallation dans des pays occidentaux permettra au Rwanda d’accueillir plus de réfugiés via le mécanisme de transit comme prévu.

Le Rwanda s’est engagé à accueillir les réfugiés africains pris au piège en Libye après que leurs voyages désespérés aient été interrompus lorsque les nations européennes ont intensifié les contrôles des migrants. (Fin)