Kigali: Vingt et un patients sur 5 534 échantillons examinés ce Jeudi 23 Juillet ramènent à 1 710 le nombre de contaminations ; 889 personnes se sont rétablies et sont déjà rentrées chez elles; 22 patients se sont rétablis au cours des dernières 24 heures ; les patients infectés encore hospitalisés sont 816; jusqu’à présent, le Rwanda a enregistré cinq décès, selon un communiqué du Ministère de la Santé (MINISANTE).
Le communiqué informe que jusqu’à présent 231 186 personnes ont été testées.
Pour les 21 nouveaux patients de ce Jeudi, 7 proviennent des zones à haut risque en quarantaine dans la Ville de Kigali ; 7 viennent de Rusizi ; et 7 autres de Nyamasheke.
Le 5ème décès survenu à Nyamasheke le 18 Juillet 2020 est celui d’une dame rwandaise de 88 ans.
Le même communiqué précise que les habitants du District de Rusizi peuvent circuler à l’intérieur de leur District, mais sans sortir de ses limites. Les Eglises sont ouvertes, mais l’Administration Locale devra vérifier si les conditions exigées sont remplies pour y célébrer le culte.
Tous les patients infectés sont isolés et soignés dans un endroit désigné, et leur état de santé s’améliore.
Le communiqué du MINISANTE encourage les habitants à respecter rigoureusement les mesures de confinement en vigueur prônées par le Gouvernement comme se laver plusieurs fois les mains avec de l’eau propre et du savon, observer la distance d’un mètre entre une personne et une autre, et rentrer à la maison avant 21 heures. Le port du masque est obligatoire quand on est en public ou dans les résidences multifamiliales.
Les autorités sanitaires mettent en garde les chauffeurs de motos qui ne respectent pas les consignes de se désinfecter quand ils prennent des passagers. Ce genre de négligence peut contribuer à augmenter la propagation du COVID-19. Si ces négligences persistent, les autorités seront obligées de prendre des mesures sévères qui stoppent la circulation des motos dans le pays.
De même, l’on évitera d’effectuer des déplacements interdits à partir des zones en quarantaine, car l’on met ainsi en danger la santé du public, en propageant le COVID-19, comme cela a été constaté ces jours pour des gens qui entrent clandestinement dans Kigali à partir de l’Ouganda ou de Rusizi.
Le communiqué souligne que toute personne qui dissimule des informations sur des gens infectés ou des symptômes du COVID-19 met la vie de la communauté en péril, et qu’elle est passible de sanctions prévues par la loi. (Fin)