La conférence sur la recherche et les politiques en santé qui se tient à Kigali veut toujours réduire la malnutrition aiguë chez les enfants

Groupe photo des délégués

Une conférence de deux jours, les 20 et 21 Mai 2024, sur la recherche et les politiques de santé veut toujours réduire à moins de 30 % la malnutrition aiguë chez les enfants tout en baissant leur mortalité et celle des mères, et ceci constitue l’une des priorités de la santé durant les cinq prochaines années, selon Dr Claude Muvunyi, Directeur Général du Centre Biomédical du Rwanda (RBC).

« Nous voulons agir dans un cadre de collaboration et d’innovation dans des efforts concertés pour arriver à réduire davantage la mortalité maternelle et infantile. Différentes recherches seront montrées pour présenter les réalisations atteintes dans la réduction de la malnutrition. Nous menons une recherche avec la Banque Mondiale chez des enfants de six mois à deux ans. Le but est de connaître le nombre d’enfants qui n’ont pas accès à une bonne nutrition. Quelle sorte d’aliments complets à donner à l’enfant selon les aliments disponibles sur place ? », a répondu Dr Muvunyi qui appelle au renforcement des partenariats et l’échange de connaissances. 

Pour Dr Eric Remera, chargé de la Recherche et Innovation et des données scientifiques au sein de RBC, « ceux qui font de la recherche sont toujours les institutions de l’Etat parce qu’ils sont dotés d’un budget. Le secteur privé et les instituts universitaires peuvent aussi faire des recherches s’ils parviennent à la rehausser. Mais il faut une coordination des efforts dans cette mise en commun », a fait remarquer Dr Remera. 

Vue des participants

Pour Dr Chilombo de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut intégrer les standards internationaux de la santé afin d’atteindre les Objectifs de Développement Durables (ODD), le tout dans une méthodologie transparente basée sur des faits évidents qui permettent de prendre de bonnes décisions.

« C’est à partir de là que l’on réalisera de nouvelles planifications et que l’on s’appropriera les meilleures réponses. L’on devra faire le suivi, l’évaluation des progrès et qu’on éduquera afin de générer de nouvelles voies de recherche », poursuit-il. 

Le Représentant de UNFPA au Rwanda, Dr Olugbemiga Adelakin, de son côté, a abordé la situation démographique et les cas d’investissement dans le secteur de la santé. Il a prôné l’usage de l’intelligence artificielle (IA)dans la médecine et dont on doit tirer des avantages. Il a parlé de la santé sexuelle et reproductive dont on doit tenir compte dans la recherche et les politiques du genre. (Fin)

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