«Le Canada est pleinement engagé dans la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris» -David da Silva

Kigali: Le Canada est pleinement engagé dans la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris, et il soutient aussi l’égalité des genres dans la mise en œuvre de cet Accord, selon David da Silva, Conseiller Politique à l’Ambassade du Canada, lors de l’ouverture à Kigali d’un atelier de formation en matière de changement climatique pour 27 négociatrices africaines francophones. Lire son message :

Le Canada est très heureux de s’être associé à la France, mais également à l’Organisation internationale de la Francophonie et son Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) pour l’élaboration de cet important atelier qui en est à sa deuxième édition. Je suis particulièrement heureux que cet atelier puisse se tenir ici à Kigali. À ce titre remercie chaleureusement le Rwanda pour leur appui dans les préparatifs de cet atelier.

Je suis d’autant plus heureux de voir ici réunies jusqu’à vendredi plus d’une vingtaine de femmes provenant des quatre coins de l’Afrique subsaharienne francophone issues d’une quinzaine de pays. Cet atelier est important!

Le Canada et la France ont été sensibles à cette demande et nous avons choisi, dans le cadre de notre partenariat sur le climat et l’environnement, d’unir nos efforts pour répondre à ce besoin et travailler de concert avec la francophonie ici en Afrique pour appuyer cette initiative et ce à l’aube de la prochaine Conférence des Parties (la COP25) qui se tiendra à Santiago au Chili en décembre.

Le Canada est pleinement engagé dans la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris. Le programme de travail qui en découle est une partie intégrante et les parties se sont d’ailleurs entendues ensemble l’an dernier en Pologne lors de la COP24 sur ses règles de mise en œuvre. Ces règles fournissent les outils qui facilitent la manière dont chacun de nous pouvons nous acquitter de nos obligations individuelles et collectives, rendant ainsi l’Accord de Paris réellement efficace!

D’autre part, le Canada appuie le Plan d’action pour l’égalité des sexes dans le cadre de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. La mise en œuvre de ce plan d’action fait en sorte que les femmes puissent participer aux décisions en matière de changement climatique.

Le Canada croit que donner aux femmes et aux filles des chances égales de réussir par une participation accrue à la prise de décision ou à un accès plus équitable aux ressources, est un puissant levier de croissance économique et de développement social. Y compris pour les pays de la francophonie africaine!

Le Canada dispose d’une politique d’assistance internationale féministe qui place l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles au cœur de ses efforts d’aide internationale.

Il y a plusieurs études qui disent que lorsqu’il y a la participation forte et significative des femmes aux enjeux importants (soit des négociations, la résolution des conflits, la mise en œuvre des projets), les résultats sont plus grands, plus forts et plus durables. Je sais que votre présence ici aujourd’hui va nous aider tous à augmenter la voix des femmes dans les actions relatives au changement climatique et à d’autres préoccupations environnementales.

Depuis 2015, le Centre de recherches en développement international du Canada (CRDI) soutien le réseau d’experts d’appui au Groupe africain de négociateurs, afin d’appuyer davantage les décideurs chargés d’apporter les perspectives et les positions des pays africains lors des négociations mondiales sur le changement climatique. À travers ce réseau, les chercheurs et chercheuses africains participent activement aux discussions et apportent des démonstrations scientifiques et autres éléments pertinents aux négociateurs et négociatrices. En outre, elles et ils ont contribué à établir une position commune forte sur deux sujets – l’agriculture et le genre – et ont cerné des possibilités d’actions concertées.

En cette journée au Canada de l’action de grâce, je rends grâce à vous chères participantes et aussi remercier Monsieur Boubacar Noumansana du bureau régional de la Francophonie internationale pour l’Afrique centrale. Je sais que plusieurs membres de votre équipe ont travaillé d’arrache-pied ces derniers jours pour finaliser les préparatifs logistiques de cet atelier.

J’aimerais également remercier Monsieur Issa Bado de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) pour la mise en place du contenu de cette formation, en français! Je vous souhaite le meilleur des succès pendant vos délibérations cette semaine, bon apprentissage et réseautage! (Fin)