Les cinq Officiers mutins de l’armée gabonaise ont été arrêtés

Les cinq Officiers mutins de l’armée gabonaise qui ont tenté un coup d’Etat à 4 heures du matin ont été tous arrêtés à la station de la radio, y compris leur chef, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, commandant-adjoint de la Garde Républicaine (GR), qui s’était déguisé en civil en prenant la fuite, selon le porte-parole du Gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou.

Des coups de feu ont été entendus aux alentours des bureaux de la télévision d’Etat dans le centre de la capitale vers 6h30 (5h30 GMT), et des véhicules militaires ont bloqué l’accès au site. Entre temps des militaires sont entrés dans les bâtiments et ont investi les locaux de la radio où les officiers mutins s’étaient enfermés dans une salle.

Les mutins se déclaraient appartenir au Mouvement Patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS), jusque-là inconnu, et qui voulait former un Conseil pour la Restauration de la Démocratie.

Dans leur déclaration à la télévision, les mutins ont invité la population au soulèvement pour renverser le pouvoir du Clan Bongo en place depuis plus de 50 ans. Ils avaient promis d’associer à la gestion du nouveau pouvoir les représentants de toutes les différentes forces vives de la nation, dont la Société Civile.

Les mutins ont critiqué la Déclaration du Président Bongo le Jour du Nouvel An en convalescence au Maroc, le taxant de manque de capacités pour diriger avec compétence le Gabon.

L’Union Africaine et la France ont déjà condamné le coup de force de ce matin, en appelant à la restauration de l’ordre.

Le message appelant l’armée et la population à se soulever a été lu par un militaire qui s’est présenté comme le lieutenant Ondo Obiang Kelly, commandant-adjoint de la Garde Républicaine (GR). Il s’est dit président d’un Mouvement Patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS).

Maintenant, le Capitaine de la garde Nationale contrôle la situation, et le calme règne après le climat de confusion de ce matin. L’internet reste coupé. Mais l’électricité est revenue. Les autorités promettent le retour à la normale et au calme. (Fin)